mardi 12 juillet 2011

Plus de ventes, moins de fraude : le paradoxe gagnant


« L’affaire Sony ne doit pas faire sombrer le commerce en ligne dans une paranoïa suicidaire. Les outils de lutte contre la fraude doivent être efficaces, sans pénaliser le cyberconsommateur de bonne volonté », estime Didier Brouat, responsable de Payline, la solution de paiement en ligne développée par Monext. « L’excès de prudence n’est pas le meilleur remède dans la lutte contre la fraude. Il garantit en revanche un manque à gagner commercial. »

Les commerçants ne devraient pas perdre de ventes qui étaient tout à fait légitimes. « Chaque achat "on line" permet d’augmenter la connaissance client déjà très forte sur le web. Des clients "fidèles", récurrents et connus doivent pouvoir acheter sans contrainte et ne pas être victime des excès des outils de lutte contre la fraude !  Par exemple, Payline permet d’enregistrer des clients fidèles dans son "wallet", les identifiant à la source et leur permettant de ne plus être rejetés aléatoirement. Dans un magasin "physique", personne ne demanderait à un client habitué sa pièce d'identité, tous les vendeurs l’appelleraient par son nom. Pourquoi le web qui permet de les connaître si bien les éliminerait-il ? »

Parmi les paiements des cyberconsommateurs rejetés, si un tiers pouvaient finalement acheter le bien dont ils ont envie, la croissance du web en France au premier trimestre 2011 aurait peut-être été plus proche de 20 % que de 15 %. « La solution dans lutte contre la fraude sur le paiement en ligne réside dans une meilleure intégration des CRM de nos marchands, dans le respect strict des règles imposées par la norme PCI DSS » affirme Didier Brouat. « Il s'agit d'être ni naïf, ni dogmatique… mais commerçant ! »


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